Cette mesure vise à soutenir une économie canadienne encore fragile après plusieurs mois de croissance modérée.
La décision est aussi liée à la fin du resserrement quantitatif et à une normalisation graduelle du bilan.
Cela devrait encourager les investissements et la consommation des ménages.
L'économie canadienne connaît des tensions, notamment sur le marché du travail, avec un taux de chômage à 6,7 %.
Pourtant, les secteurs de la consommation et du logement restent soutenus par les baisses successives des taux d'intérêt.
Les exportations, notamment dans le secteur du pétrole, bénéficient de nouvelles capacités, mais les investissements des entreprises restent timides.
Au niveau mondial, les incertitudes liées aux politiques commerciales américaines risquent de perturber l'économie canadienne.
Les tensions, notamment la menace de droits de douane, pourraient affecter les exportations et l'inflation, freinant ainsi la croissance du PIB.
La Banque du Canada suivra de près ces développements pour ajuster sa politique si nécessaire.
Les prévisions de croissance du PIB canadien sont modérées, avec une progression de 1,8 % attendue pour 2025 et 2026.
Cette prévision repose sur un contexte démographique plus lent, dû à une baisse des cibles d'immigration.
Cependant, la Banque reste optimiste quant à la capacité du Canada à maintenir la stabilité économique.