Radio-Canada rapporte que la transformation alimentaire devra réduire leur proportion à 20 %, comparée à 30 % actuellement. Cela pourrait forcer l'entreprise à licencier 75 employés d'ici mai 2025, sauf si les règles changent.
L'usine de Bellechasse, qui compte actuellement 690 employés, subira un impact critique selon sa direction.
Gabrielle Fallu, responsable des relations publiques chez Exceldor, a exprimé ses préoccupations face à ces contraintes dans une région où le taux de chômage est de seulement 2,7 %.
Comme l'a souligné Radio-Canada, l'entreprise multiplie les démarches auprès des gouvernements provincial et fédéral pour faire reconnaître sa réalité et éviter un tel dénouement.
Les répercussions de cette décision inquiètent également les employés. Omar Munoz Rodriguez, employé depuis plus de six ans, se demande, comme plusieurs de ses collègues, ce que l'avenir leur réserve.
L'incertitude entourant la possibilité de quitter le Canada, voire la fin du programme de travailleurs étrangers temporaires, nourrit leurs inquiétudes.
Le syndicat des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC) partage ces préoccupations, soulignant que plusieurs questions restent en suspens, notamment sur les modalités des mises à pied et le respect de la convention collective.
De son côté, le maire de Saint-Anselme, Yves Turgeon, s'est dit déçu par ces mesures.
Selon lui, elles compromettent les efforts déployés pour intégrer ces travailleurs, qui enrichissent la communauté et répondent à des besoins cruciaux en main-d'oeuvre.
Comme l'a rapporté Radio-Canada, il s'interroge sur l'impact économique pour la région, craignant que certaines entreprises envisagent de se relocaliser faute de personnel.