Les experts s'accordent à dire que l'inflation alimentaire touchera de plein fouet plusieurs produits de base.
Parmi eux, le boeuf, le porc et le poulet, qui deviendront sensiblement plus coûteux.
Sylvain Charlebois, spécialiste en agroalimentaire de l'Université Dalhousie, a expliqué à LCN que le prix du boeuf pourrait grimper de 10 à 20 % selon les coupes de viande.
Même le boeuf haché, une option souvent prisée pour son accessibilité, risque de voir son prix bondir. Cette augmentation serait attribuée à une pénurie d'inventaire, rendant la viande rouge encore moins abordable.
Le porc, quant à lui, n'est pas épargné. Toujours selon l'expert, 2024 avait permis de limiter les hausses, mais cette accalmie sera de courte durée.
L'année 2025 s'annonce difficile, avec des augmentations inévitables qui pèseront sur les budgets familiaux.
Enfin, la grippe aviaire aux États-Unis vient exacerber une situation déjà fragile pour le poulet. Les impacts de cette crise pourraient se faire sentir dès la fin de l'année prochaine, selon Sylvain Charlebois.
En plus du poulet, les oeufs, qui subissent aussi les contrecoups de cette maladie, coûteront eux aussi plus cher.
Pour les consommateurs, ces prévisions dressent un tableau inquiétant de l'avenir immédiat.
La gestion du budget alimentaire deviendra encore plus stratégique face à ces augmentations. Alors que 2025 se profile, il faudra se préparer à ajuster ses habitudes d'achat et à chercher des solutions pour limiter les impacts de cette flambée des prix.