SONDAGES     VEDETTE     TELE

Guylaine O'Farrell de Radio-Canada commente la controverse impliquant Guillaume Lemay-Thivierge

PUBLICATION
Samuel Bastien
28 décembre 2024  (18h42)
PARTAGER

Radio-Canada est actuellement au centre d'une vive polémique sur les réseaux sociaux après avoir décidé de ne pas diffuser une publicité lors de la diffusion du Bye Bye du 31 décembre prochain.

Cette publicité mettait en vedette Guillaume Lemay-Thivierge, animateur et comédien qui a été au coeur d'une controverse il y a neuf mois, après avoir fait une blague à caractère raciste.

Cette apparition dans la publicité de Meubles RD représente son premier retour médiatique significatif depuis cette polémique.

La décision de Radio-Canada repose sur son code publicitaire, qui interdit la diffusion de tout contenu susceptible de déclencher une controverse.

Guylaine O'Farrell, directrice de la stratégie interne et externe de la chaîne, a confirmé que la publicité de Meubles RD ne serait pas diffusée en raison de ce risque.

« Nous n'avons pas accepté le concept publicitaire de Meubles RD incluant la participation de Guillaume Lemay-Thivierge pour une diffusion durant le Bye Bye. »

Dans la publicité, Jérémie Demay, porte-parole de Meubles RD, fait une blague en introduisant Lemay-Thivierge, qui répond avec une touche d'autodérision.

Malgré cette tentative de légèreté, la présence de l'animateur semble avoir suffi à susciter l'inquiétude chez Radio-Canada, « qui pourrait placer la SRC [Société Radio-Canada] au centre d'une controverse ou d'un débat public »

Cette décision a divisé les internautes. Certains soutiennent Radio-Canada, arguant que la chaîne a agi de manière responsable pour éviter une nouvelle controverse, tandis que d'autres dénoncent une forme de censure excessive.

La chaîne a précisé que Meubles RD pourrait toujours diffuser une autre publicité durant l'émission, mais en dehors de celle avec Lemay-Thivierge.

La société Meubles RD, de son côté, a exprimé sa compréhension, tout en insistant sur le fait que l'intention de la publicité était avant tout de divertir et de rappeler ses promesses commerciales.

L'incident soulève une question importante sur la ligne fine que doivent naviguer les médias publics lorsqu'il s'agit de personnalités controversées.

Doit-on censurer une publicité à cause du passé d'une personne, ou la liberté d'expression et l'humour doivent-ils primer?

Les réactions sur les réseaux sociaux montrent que la société est toujours déchirée entre ces deux positions.

SONDAGES

Êtes-vous d'accord avec la décision de Radio-Canada?

CROUSTILLANTQC.COM
COPYRIGHT @2025 - TOUS DROITS RÉSERVÉS.
TERMES  -  POLITIQUES  -  CONSENTEMENTS