Cette mesure, qui vise à soutenir le financement du transport collectif, est toutefois loin de faire l'unanimité.
La Fédération canadienne des contribuables critique vivement cette augmentation, dénonçant un impact disproportionné sur les familles et les travailleurs.
TVA Nouvelles a rapporté les détails de ces changements.
Dans la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), le tarif grimpe de 59 $ en 2024 à 150 $ dès cette année. Les automobilistes de Québec et Gatineau devront désormais débourser 60 $, tandis que ceux de Sherbrooke paieront 34 $.
Ces montants s'ajoutent à une autre contribution de 30 $, également destinée au transport en commun.
La Fédération canadienne des contribuables estime que ces hausses servent avant tout à combler les déficits des sociétés de transport, plutôt qu'à offrir de meilleurs services aux citoyens.
Selon des informations rapportées par TVA Nouvelles, le directeur Québec de la Fédération, Nicolas Gagnon, qualifie ces montants « d'absolument absurdes », soulignant que de nombreux citoyens n'ont pas d'alternative à la voiture pour se déplacer quotidiennement.
Les élus locaux défendent cependant ces augmentations, affirmant qu'elles permettront de récolter plus de 320 millions de dollars par année. Cette somme devrait aider au développement, à l'entretien et à l'exploitation des réseaux de transport collectif.
Pourtant, plusieurs citoyens se sentent lésés par ce qu'ils perçoivent comme une gestion inefficace des fonds publics. TVA Nouvelles souligne aussi que cette hausse s'ajoute à d'autres augmentations fiscales prévues pour 2025.
Malgré l'entrée en vigueur de cette mesure, des voix s'élèvent pour exiger une meilleure utilisation des ressources et éviter que ces hausses ne deviennent une habitude.
Selon TVA Nouvelles, la Fédération des contribuables appelle à une vigilance accrue face à de potentielles majorations futures.
Alors que les automobilistes commencent à ressentir l'impact de ces augmentations, le débat sur leur équité et leur efficacité est loin d'être clos. Entre critiques et promesses d'amélioration, une chose est sûre: les citoyens surveilleront de près les résultats.