Ces entreprises sont accusées d'avoir imposé des frais de déverrouillage jugés « abusifs et disproportionnés » à leurs clients, en leur facturant 50 $ pour cette opération.
Cette pratique, qui a généré au Québec des paiements excédentaires estimés à 30 millions de dollars, était en fait interdite dès décembre 2017.
L'avocat Joey Zukran, du cabinet Renno Vathilakis, s'occupe du dossier et critique sévèrement ces pratiques, soulignant le profit net réalisé par ces compagnies sans aucun coût de déverrouillage réel.
La plainte initiale avait été déposée en août 2017 et a été autorisée récemment.
Les victimes de ces frais, entre le 14 août 2014 et le 1er décembre 2017, sont invitées à s'inscrire au recours collectif via le site web de LPC Avocats, où davantage d'informations sur les infractions alléguées sont disponibles.
Vous pouvez accéder au site Internet en cliquant sur l'image, ci-dessous:
Ces informations détaillent comment les opérateurs ont intentionnellement vendu des téléphones verrouillés pouvant être facilement déverrouillés sans frais, accusant ainsi des frais exorbitants et injustifiés aux consommateurs.
L'action collective vise le remboursement intégral des frais de déverrouillage imposés, touchant tout consommateur résidant ou ayant résidé au Québec qui a payé ces frais durant la période spécifiée.
Pourrez-vous bénéficier de ce recours collectif?
Une action collective de près de 110M$ est autorisée pour des frais «abusifs» de 50$ pour déverrouiller un téléphone (@JulienMcEvoy)https://t.co/V7trcrwa9m— Le Journal de Montréal (@JdeMontreal) February 28, 2024
Source: MonFric | Maxime Albors
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