Une pelouse jugée trop haute par la ville coûte cher à son propriétaire

Depuis octobre 2022, Laplante a transformé son terrain en un refuge pour les pollinisateurs dans le quartier de Saint-Élie. Il a acquis le duplex en juin 2022 et après avoir pris possession de l'appartement du haut, il a décidé de laisser certaines parties de son terrain croître naturellement.

Selon lui, cette végétation atteint son apogée de beauté en juillet et août.

En juillet 2023, Jean-Sébastien Laplante a reçu un avis de non-conformité pour la première fois. Après cela, il a contacté la mairie et sa conseillère de district, Christelle Lefèvre, pour discuter de la situation, rapporte Radio-Canada.

Jean-Sébastien Laplante a alors entamé une bataille juridique contre cette réglementation, qu'il trouve dépassée et arbitraire. Il espérait que son cas en cour municipale entraînerait un changement de la réglementation.

Cependant, après les procédures judiciaires, il a été condamné à payer l'amende.

Lors de la séance du conseil municipal du 4 juin, la mairie a confirmé à Radio-Canada que la réglementation sur la tonte de gazon serait réévaluée. Les services municipaux étudient actuellement la réglementation et prépareront une proposition de modification.

Il espère vivement cette révision, affirmant que laisser pousser des parcelles de terrain pourrait grandement aider les pollinisateurs. Jean-Sébastien Laplante souligne l'importance de cette pratique pour lutter contre le déclin des insectes et des plantes, un sujet qui le touche profondément en tant que biologiste.

Un autre citoyen, Dany Baillargeon, dans le district de l'Université, a cessé de tondre son gazon il y a quatre ans sans jamais recevoir d'amende. Il avait même reçu le soutien d'Évelyne Beaudin, alors conseillère municipale et maintenant mairesse. Lors de la séance du conseil municipal, Évelyne Beaudin a encouragé Jean-Sébastien Laplante à envoyer des photos de son terrain pour soutenir la modification de la réglementation.

Malgré la menace d'une nouvelle amende, Jean-Sébastien Laplante ne prévoit pas de tondre son gazon, convaincu de l'importance de son geste pour la biodiversité et les habitats des insectes.

Il a également lancé une campagne de financement participatif sur le site GoFundMe pour ceux qui souhaitent l'aider à lutter contre ce règlement municipal qu'il trouve dépassé et arbitraire.

Vous pouvez accéder à sa campagne en cliquant sur le lien suivant:
Jean-Sébastien Laplante ─ Sherbrooke interdit les terrains naturels

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Source: Radio-Canada
Il paie une amende pour sa pelouse trop longue