La pandémie a profondément transformé le secteur de la restauration, avec des restrictions horaires et une baisse d'activité inattendue en période post-pandémique.
Cette situation est maintenant aggravée par le remboursement obligatoire du prêt du Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC), reçu pendant la pandémie de COVID-19, dont l'échéance est fixée au 18 janvier 2024.
Les restaurateurs, comme Martin Guimond de la brasserie Saint-Bock à Montréal, font face à des difficultés multiples, telles que la pénurie de main-d'oeuvre, la baisse de la clientèle, des dettes moyennes de 40 000 $, et doivent également gérer les « no-shows » de nombreux clients.
Martin Vézina, le vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l'Association Restauration Québec souligne que ces pratiques, les « no-shows » (des réservations non honorées par les clients) , sont aussi dommageables que l'absentéisme au travail sans préavis.
Ceux-ci peuvent entraîner des pertes estimées à environ 47 000 $ par année pour un restaurateur, souligne le vice-président de l'association.
Tous ces facteurs contribuent à une pression financière intense, poussant potentiellement les restaurateurs à augmenter leurs prix pour survivre.
En conclusion, la situation des restaurants québécois en 2024 est annoncée comme particulièrement précaire, avec de multiples défis à relever
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Source: MonFric
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