L'épicerie, appréciée dans le quartier depuis 75 ans, est fermée, signalée seulement par une affiche sur la porte.
Le couple, originaire de France, a acquis le commerce en 2022, mais est désormais visé par une réclamation de 446 250 $ des anciens propriétaires, Vincent et Bruno Drouin, pour des paiements non effectués.
La vente avait réduit le personnel de 32 à six employés avant la fermeture.
La situation est décrite comme une double tragédie, touchant à la fois l'économie et le tissu humain du quartier. Malgré la fermeture, l'avenue Cartier n'est pas dépourvue d'autres options alimentaires, mais la perte d'un lieu communautaire est profondément ressentie.
Des commerçants locaux cherchent des solutions pour rouvrir l'épicerie, mais des complications légales et financières rendent la tâche ardue. La situation économique actuelle et les restrictions de permis compliquent également tout potentiel remplacement du commerce.
Le couple a aussi vendu leur maison dans le quartier Sillery à perte. De plus, ils ont perdu le droit de percevoir les loyers des logements au-dessus de l'épicerie après une intervention de la Banque Nationale.
Toutes les tentatives de contact avec le couple par Radio-Canada sont restées sans réponse.
Source: Radio-Canada | Marie-Christine Gagnon & Raphaël Beaumont-Drouin
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