Comme l'indique le journaliste Julien Arsenault, la rémunération totale des cinq cadres a grimpé à 15,5 millions de dollars, soit une augmentation de 27 % par rapport à l'année antérieure, influencée en partie par des promotions en interne.
Marc Giroux et Jean-Michel Coutu, deux des principaux dirigeants, ont bénéficié d'augmentations salariales notables après leur promotion. Avec 6,1 millions de dollars, Eric La Flèche, le président, a touché le salaire le plus élevé, malgré sa demande de réduction de prime annuelle.
Bien que le chiffre d'affaires de Metro ait connu une croissance de 9,7 %, atteignant 21 milliards, et que le bénéfice net ait augmenté de 19,9 %, la marge brute de l'entreprise a subi une légère baisse.
Les tendances actuelles suggèrent que les prix alimentaires au Canada pourraient encore croître de jusqu'à 4,5 %, bien que cette hausse soit plus modérée au Québec, avec des prévisions de 2,5 à 3,5 %.
Metro demeure attentif à l'effet de l'augmentation des prix sur les consommateurs. Dans un contexte où de nombreux foyers peinent financièrement, les dirigeants des grandes enseignes alimentaires ont été interpellés par le ministre fédéral de l'Industrie concernant la stabilisation des prix, mais les réponses sont jusqu'ici partagées.
Sur les réseaux sociaux, cette nouvelle a suscité de vives réactions, surtout à un moment où de nombreuses personnes peinent à se nourrir correctement. L'écart croissant entre les gros salaires des hauts dirigeants et les luttes quotidiennes des citoyens ordinaires alimente la frustration et le ressentiment.
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Source: La Presse | JULIEN ARSENAULT
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