Mario Dumont illustre son propos en prenant l'exemple des barres de céréales, où les consommateurs se retrouvent avec des paquets contenant non plus six, mais cinq barres, sans ajustement de prix à la baisse.
Il souligne une complication supplémentaire liée à la politique fiscale de l'Agence du revenu du Canada (ARC), qui stipule que les barres céréalières sont exemptées de taxes lorsque vendues dans des boîtes de six unités ou plus. Par conséquent, en réduisant le nombre de barres par paquet à cinq, les fabricants ne modifient pas seulement la quantité offerte, mais rendent également le produit taxable.
Auparavant, un paquet de six barres coûtait 4$, soit environ 0,67$ par barre. Avec la nouvelle configuration à cinq barres, le prix demeure à 4$, mais devient sujet à la taxation, faisant grimper le coût total à 4,60$. Cela représente une augmentation de prix par barre de près de 37%, passant de 0,67$ à 0,92$.
Mario Dumont dénonce cette pratique comme étant une double arnaque pour le consommateur, qui se voit non seulement payer plus pour moins de produit, mais également subir une imposition inattendue due à la modification du nombre d'unités par emballage.
Cette situation avantage les fabricants, qui réduisent leurs coûts en offrant moins de produit pour un prix équivalent ou supérieur, et l'État, qui bénéficie d'une source de revenus fiscaux accrue sur ces ventes désormais taxables.
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Source: MonFric
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