Il demeurera premier ministre jusqu'à ce que son successeur soit sélectionné.
Justin Trudeau a traversé une période particulièrement difficile à la tête du Parti libéral du Canada.
Depuis le départ inattendu de Chrystia Freeland, ministre des Finances, en décembre dernier, une vague de mécontentement a secoué le caucus libéral.
Ce climat de tensions internes s'accompagne de sondages de plus en plus préoccupants.
Le sondage Angus Reid publié mardi dernier révèle une chute vertigineuse du soutien au Parti libéral, qui n'obtient que 16 % des intentions de vote, un résultat inédit depuis 2014.
Les électeurs libéraux n'étaient pas tendres avec leur leader : 59 % estimaient que Trudeau devrait quitter son poste de chef, et deux Canadiens sur cinq appellaient à la tenue d'élections générales dès son retour de vacances.
Disons que ces chiffres reflètent une perte de confiance majeure à la fois au sein de son propre camp et dans la population en général.
À cette dynamique défavorable s'ajoute l'ascension des conservateurs, qui, sous la direction de Pierre Poilievre, semblent bien placés pour profiter de la situation.
Plus de détails suivront.