Louis-José Houde a mis 18 ans à créer son style: il soignait chaque détail, semblait à l'aise comme personne sur scène, écrivaient des textes impeccables, et faisait rire avec des blagues mordantes, mais respectueuses, souligne le chroniqueur.
Il aimait vraiment la musique québécoise, un amour qu'il a apporté dès son arrivée en 2006.
Pour la 46e édition, Pierre-Yves Roy-Desmarais a relevé le défi, mais la comparaison avec Louis-José Houde était inévitable. À 30 ans, il a opté pour un style très différent, plus éclaté, entre l'humour de Jim Carrey et celui de Bo Burnham, rapporte Hugo Dumas.
Sa chanson d'ouverture, Une bonne toune, c't'une bonne toune, a donné un ton léger et comique, rappelant ses performances au Bye Bye de Radio-Canada.
Hugo Dumas observe que le style de Pierre-Yves Roy-Desmarais peut surprendre. Passer de son humour physique, comme dans Complètement Lycée, à la retenue que demande le rôle de maître de cérémonie a parfois été un peu brusque. Ce contraste surprend, car le public n'est pas habitué à autant de grimaces et d'énergie dans ce type de gala.
Hugo Dumas pense que si Pierre-Yves Roy-Desmarais revient, quelques ajustements pourraient l'aider. Des textes plus travaillés et un équilibre mieux dosé dans l'humour le rapprocheraient du niveau de Louis-José Houde.
Enfin, Hugo Dumas rappelle que Houde avait aussi 29 ans quand il a débuté. À 30 ans, Pierre-Yves Roy-Desmarais est un talent prometteur qui doit encore se familiariser avec le gala.
Pour lire l'excellent article du chroniqueur Hugo Dumas, vous n'avez qu'à cliquer sur le lien suivant: Hugo Dumas - LP | Pas évident de casser le moule de Louis-José Houde
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