Choc dans l'industrie de la bière: un futur incertain pour ce détaillant québécois
Le marché de la bière au Québec traverse une crise, illustrée par les difficultés de Tite Frette, un détaillant de bières de microbrasserie locale.
En 18 mois, le réseau de Tite Frette a perdu la moitié de ses 53 boutiques, avec 13 franchisés en faillite et des dettes s'élevant à plus de 2 millions de dollars.
De plus, 10 propriétaires se sont désaffiliés de la marque. Karl Magnone, le chef de Tite Frette, est critiqué pour sa gestion, notamment pour envoyer de nombreuses mises en demeure.
Les franchisés, souvent de jeunes familles, ne peuvent pas parler à cause d'accords de non-divulgation. La baisse de 43 % des magasins Tite Frette est attribuée à une diminution de la consommation de bière due à l'inflation.
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Certains franchisés indépendants rapportent une baisse de 30 % de leurs ventes.
Tite Frette a été accusé d'avoir vendu un modèle d'affaires irréaliste avec des obligations de vente de produits exclusifs peu rentables. La dette moyenne des franchisés en faillite est de 158 000 $.
Le franchiseur demande un investissement initial important et impose des conditions contractuelles strictes, y compris des responsabilités financières personnelles en cas de faillite.
Vous trouverez ici le segment de l'émission de radio Puisqu'il faut se lever avec Pierre-Yves McSween qui parle du modèle d'affaire de l'entreprise:
Cette situation reflète les difficultés du secteur de la bière spécialisée au Québec, que certains experts décrivent comme une « crise d'adolescence » du marché.
Pour en lire davantage, vous trouverez l'article du Journal de Montréal écrit par Julien McEvoy juste
ICI.
Et vous, qu'en pensez-vous?
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