En entrevue à LCN, il a indiqué que le taux de chômage, ayant atteint 6,1 %, soit le plus élevé depuis janvier 2022, est un indicateur clair du ralentissement économique, en partie dû aux récentes hausses des taux d'intérêt.
M. Major suggère que, bien que mercredi prochain puisse être trop tôt pour une réduction des taux, cette éventualité pourrait être envisagée dès la mise à jour de juin. Selon lui, si la Banque du Canada souhaite éviter une récession plus grave, elle devra assouplir sa politique monétaire, rapporte TVA Nouvelles.
Ce maintien temporaire des taux aura un impact immédiat sur les entreprises désireuses d'expansion, car les coûts d'emprunt élevés actuels freinent les investissements et le développement de nouvelles activités à travers le Québec et le Canada.
De plus, concernant l'accès à la propriété pour les jeunes, ce dernier prédit une augmentation des prix des propriétés même après une éventuelle baisse des taux. Il souligne que le problème n'est pas uniquement lié aux taux d'intérêt, mais aussi à une pénurie de constructions de logements résidentiels, ce qui pourrait continuer à exacerber la situation du marché immobilier.
En résumé, bien que les taux restent inchangés pour l'instant, la perspective d'une baisse semble probable dans les mois à venir pour répondre à un ralentissement économique marqué, tandis que les défis associés au coût de l'emprunt et à l'accessibilité du logement continuent de préoccuper les économistes et le public.
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YouTube ─ TVA Nouvelles: Vers un autre maintien du taux directeur le 10 avril? - entrevue
Source TVA Nouvelles:
Vers un autre maintien du taux directeur le 10 avril?
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