À partir de maintenant, leur journée de travail se termine à 16h45, et ils sont désormais en grève durant les soirées et les fins de semaine.
Cette mesure vise à accélérer les discussions avec la partie patronale, mais elle a aussi des répercussions sur l'efficacité des services.
Guillaume Bouvrette, président du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), a expliqué que cela affecte, entre autres, les mises à jour informatiques et les déplacements.
Cette action de grève intervient alors que les négociations piétinent, notamment sur la question des salaires et des clauses de protection contre l'inflation.
Le syndicat réclame davantage d'équité pour ses membres, en particulier par rapport aux autres employés du secteur public.
Bien que le dialogue soit difficile, Bouvrette reste optimiste, estimant qu'une entente pourrait être atteinte dans les prochaines semaines, si des concessions sont faites par le Conseil du Trésor.
Afin de faciliter un compromis, un médiateur a été désigné par le ministère du Travail et interviendra prochainement.
Cependant, Bouvrette insiste sur le fait que cette grève est pour l'instant une forme de pression légère.
La grève générale, qui perturberait gravement la période des impôts, n'est pas souhaitée, mais elle reste une possibilité si la situation ne s'améliore pas rapidement.