Parmi ces étudiants, 65 % sont des étudiants internationaux.
L'échéance pour régulariser leur situation était fixée au 7 novembre, mais les désinscriptions ont été effectuées pour ceux qui n'avaient pas payé une part suffisante de leurs frais.
Selon Radio-Canada, l'UQAC justifie cette décision par un souci de saine gestion financière, surtout après avoir annoncé un déficit de 6,4 millions de dollars plus tôt cette année, dont un million lié aux impayés d'étudiants étrangers.
L'université, qui transférait auparavant une partie des frais de scolarité au gouvernement, devait assumer des coûts importants lorsque des étudiants ne respectaient pas leurs obligations.
Marie-Karlynn Laflamme, directrice des Affaires publiques, a déclaré que des analyses cas par cas ont été menées avant de désinscrire les étudiants, en tenant compte des paiements attendus ou des situations particulières, comme une diplomation imminente.
Toutefois, ceux n'ayant pas payé au moins 25 % de leurs frais ont été expulsés, ce qui a plongé plusieurs dans l'incertitude, a rapporté Radio-Canada.
Cette décision a notamment des répercussions sur les étudiants étrangers, dont certains pourraient perdre leur statut au Canada et être contraints de retourner dans leur pays d'origine.
Régis D'Assomption, vice-président de l'Association des étudiants internationaux, déplore l'impact psychologique de ces mesures.
Selon lui, plusieurs étudiants vivent une grande détresse, et il a reçu une vingtaine de demandes d'aide. Il appelle l'UQAC à reconsidérer sa décision pour ceux ayant complété une partie significative de leur session.
Enfin, Radio-Canada rapporte que l'UQAC envisage de modifier son système de paiement, en permettant des versements répartis sur trois échéances.
Cette mesure vise à réduire la pression financière sur les étudiants et à prévenir de nouvelles situations similaires.